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Relai de la PUBLICATION WWF suivante :

"Nous avons l’honneur de partager avec vous le présent Rapport annuel 2022, fruit de notre engagement commun pour une vie harmonieuse entre l’Homme et la Nature.

Notre équipe, avec la contribution des mandataires de l’Etat à divers niveaux, des partenaires privés, et les organisations de la société civile, a réalisé des changements positifs sur le terrain au profit des cibles phares de conservation mais aussi et surtout au profit des communautés, artisanes de la conservation pour le développement durable de nos zones d’intervention. 

La Nature est la solution, nous le sommes aussi.

Bonne lecture ! »

Les arbres, les forêts et la gestion durable de celles-ci peuvent aider le monde à lutter contre les crises environnementales imminentes telles que le changement climatique et la perte de biodiversité. Cela exige des sociétés qu’elles reconnaissent mieux la valeur considérable des forêts et leur rôle crucial dans la construction d’économies inclusives, résilientes et durables.

En 2012, l'Assemblée générale des Nations Unies a proclamé le 21 mars Journée internationale des forêts. Cette journée est l'occasion de célébrer la forêt dans sa diversité et de faire prendre conscience de l’importance des différents types de forêts.

Ce jour-là, les pays sont invités à engager des efforts aux niveaux local, national et international afin d'organiser des activités autour des forêts et des arbres, par exemple des campagnes de plantation d'arbres. Chaque année, la Journée est consacrée à un thème particulier décidé par le Partenariat de collaboration sur les forêts. 

Le thème de 2023 est « les forêts et la santé. »

https://youtu.be/SUEsiXBUYzI

https://www.fao.org/international-day-of-forests/fr/

Quote Mongabay 

Plusieurs études ont montré que les forêts tropicales d’Afrique stockent plus de carbone par hectare que les forêts amazoniennes. Il s’avère que les éléphants jouent un rôle majeur dans l’entretien de forêts saines. Les nouvelles publications montrent que sans ces jardiniers géants, les forêts d’Afrique de l’Ouest et du Centre seraient plus pauvres en biodiversité et en carbone.

Celles-ci mettent en exergue que :

1. Les habitudes alimentaires des éléphants de forêt d’Afrique (Loxodonta cyclotis) favorisent la survie des grands arbres à forte densité de bois.

2. Les éléphants forestiers broutent sur des arbres à faible densité de bois, ce qui fait de la place pour des arbres plus grands et plus lourds riches en carbone.

3. Les éléphants agissent également comme disperseurs de graines pour ces arbres plus grands.

4. Avertissant qu’il est difficile de déterminer exactement quel rôle les extinctions locales des éléphants ont joué dans la modification de la composition des forêts, les chercheurs affirment que les éléphants peuvent augmenter le stockage de carbone aérien dans les forêts d’Afrique centrale de 6 à 9%.

https://news.mongabay.com/2023/01/elephants-promote-jumbo-trees-boosting-the-carbon-stores-in-africas-forests/

Berzaghi, F., Bretagnolle, F., Durand-Bessart, C., & Blake, S. (2023). Megaherbivores modify forest structure and increase carbon stocks through multiple pathways. Proceedings of the National Academy of Sciences, 120(5). doi:10.1073/pnas.2201832120

JOUBERT Plywood s’engage pour répondre aux enjeux d’aujourd’hui et de demain. Ses contreplaqués Okoumé et Peuplier, aux qualités environnementales et sanitaires exigeantes, apportent des solutions concrètes pour une construction durable et responsable et pour concevoir des lieux de vie assurant bien-être et confort. 

YouTube : https://youtu.be/kQ7fiV0bJEY

L’Atlas des bois tropicaux publié en 2016 par les Éditions Quæ en version française puis en 2017 en version anglaise présente des informations technologiques sur les bois destinés à tous les professionnels qui transforment et mettent en oeuvre des bois tempérés ou tropicaux. Il réunit les principales caractéristiques technologiques de 283 essences tropicales et 17 essences de régions tempérées les plus employées en Europe, associées à leurs principales utilisations.

Les descriptifs techniques d’une sélection d’essences tropicales seront régulièrement publiés dans la revue Bois et Forêts des Tropiques.

Référence complète et accès à l’ouvrage : J. Gérard (coord.), D. Guibal (au.), J.-C. Cerre (au.), S. Paradis (au.), et 40 auteurs, 2016. Atlas des bois tropicaux

Caractéristiques technologiques et utilisations. Éditions Quæ, 1 000 p. https://www.quae.com/produit/1408/9782759225521/atlas-des-bois-tropicaux

Doi et accès à la notice d’information générale : https://doi.org/10.19182/bft2021.347.a36353

Droit d’auteur © 2021, Bois et Forêts des Tropiques © Cirad

Date de publication : 25 février 2021

Une nouvelle étude menée par des chercheurs de l’Université d’Oxford révèle que les forêts tropicales exploitées sont des trésors de fonctions écologiques saines et ne devraient pas être passées par pertes et profits pour les plantations de palmiers à huile.

- Une nouvelle étude examine le flux d’énergie écologique à travers les forêts anciennes, les forêts exploitées et le palmier à huile;

- L’étude traite des espèces de mammifères et d’oiseaux dans ces paysages pour calculer les voies énergétiques alimentaires : comment l’énergie photosynthétique cascade de la lumière du soleil pour être distribuée entre les organismes;

- Par rapport aux flux d’énergie dans les forêts anciennes, une étude révèle 2,5 fois plus de flux d’énergie totaux dans les forêts exploitées;

- Les résultats de l’étude remettent en question l’utilisation du mot « dégradé » pour décrire les forêts tropicales exploitées.

Cette recherche, « Les forêts tropicales exploitées ont amplifié et diversifié l’énergie des écosystèmes », publiée dans Nature,  aborde cette question à travers la perspective de l’énergétique des écosystèmes - la cascade d’énergie des plantes aux mammifères et aux oiseaux à travers la nourriture qu’ils consomment. 

Le professeur Malhi conclut: «Dans les forêts tropicales, et probablement dans de nombreux autres écosystèmes, tout ce qui semble brisé n’est pas détruit ».

L’Atlas des bois tropicaux publié en 2016 par les Éditions Quæ en version française puis en 2017 en version anglaise présente des informations technologiques sur les bois destinés à tous les professionnels qui transforment et mettent en oeuvre des bois tempérés ou tropicaux. Il réunit les principales caractéristiques technologiques de 283 essences tropicales et 17 essences de régions tempérées les plus employées en Europe, associées à leurs principales utilisations.

Les descriptifs techniques d’une sélection d’essences tropicales seront régulièrement publiés dans la revue Bois et Forêts des Tropiques.

Référence complète et accès à l’ouvrage : J. Gérard (coord.), D. Guibal (au.), J.-C. Cerre (au.), S. Paradis (au.), et 40 auteurs, 2016. Atlas des bois tropicaux

Caractéristiques technologiques et utilisations. Éditions Quæ, 1 000 p. https://www.quae.com/produit/1408/9782759225521/atlas-des-bois-tropicaux

Doi et accès à la notice d’information générale : https://doi.org/10.19182/bft2021.347.a36353

Droit d’auteur © 2021, Bois et Forêts des Tropiques © Cirad

Date de publication : 25 février 2021

Nous sommes maintenant tous conscients du dérèglement climatique. Une responsabilité croissante se porte sur l’industrie de la construction afin de faire face à cette urgence. C’est dans ce contexte que les experts font la promotion des avantages environnementaux de la séquestration du carbone dans le bois et de tout ce qui peut concourir à ralentir le niveau du réchauffement climatique tout en fournissant un matériau durable.

Pour mieux comprendre, regardez cette vidéo publiée par  Wood for good 

https://woodforgood.com/news-and-views/2022/08/12/new-animation-carbon-capture-in-timber/

Dans l’édition 2022 de La Situation des forêts du monde, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) définit trois solutions liées entre elles et faisant appel aux arbres et aux forêts qui peuvent faciliter la relance de l’économie et de l’environnement. 

1) Mettre un terme à la déforestation et préserver les forêts

L’arrêt de la déforestation et l’entretien des forêts permettraient d’éviter l’émission de 3,6 +/- 2 gigatonnes d’équivalent dioxyde de carbone par an entre 2020 et 2050, dont environ 14 % de ce qui est nécessaire jusqu’en 2030 pour maintenir le réchauffement planétaire en dessous de 1,5 °C, tout en sauvegardant plus de la moitié de la biodiversité terrestre.

2) Remettre en état les terres dégradées et développer l’agroforesterie

La restauration des terres dégradées et l’expansion de l’agroforesterie – 1,5 milliard d’hectares de terres dégradées appellent une restauration, et l’augmentation du couvert arboré pourrait relancer la productivité agricole sur un milliard d’hectares supplémentaires. La restauration des terres dégradées par le boisement et le reboisement pourrait à bon compte retirer de l’atmosphère 1,5 gigatonnes d’équivalent dioxyde de carbone entre 2020 et 2050, ce qui reviendrait à retirer de la circulation 325 millions de voitures particulières à essence tous les ans.

3) Utiliser les forêts de manière durable et créer des chaînes de valeur vertes

L’utilisation durable des forêts et la création de chaînes de valeur respectueuses de l’environnement aideraient à répondre à la demande future de matières, sachant que la consommation mondiale de toutes les ressources naturelles est appelée à faire plus que doubler, en passant de 92 milliards de tonnes en 2017 à 190 milliards de tonnes en 2060; elles permettraient aussi de soutenir la durabilité des économies avec de meilleures perspectives d’emplois et des moyens de subsistance mieux assurés.

En outre, les arbres, les forêts et la gestion durable des forêts peuvent contribuer à une reprise dans le monde après la pandémie de covid-19 et à l’action contre les crises environnementales qui menacent, notamment le changement climatique et la perte de biodiversité. Mais cela suppose que les sociétés reconnaissent davantage la valeur considérable que revêtent les forêts et le rôle crucial qu’elles jouent dans l’instauration d’économies inclusives, résilientes et durables.

« Il ne peut y avoir d’économie prospère si la planète n’est pas en bonne santé ». FAO 2022

https://www.fao.org/documents/card/fr/c/cb9363fr/

Cet outil, axé sur l’impact, engage les entreprises, les investisseurs et les autres parties prenantes à accélérer la mise en œuvre des engagements mondiaux pour la durabilité. Dix-neuf entreprises et investisseurs de différents secteurs, allant des principaux acteurs du marché aux entreprises opérant dans d'importants pays producteurs, sont les premiers participants à la nouvelle plateforme d'impact multipartite du WWF, conçue pour lutter contre la déforestation et la dégradation des forêts dans les paysages du monde entier. 

Un guide est disponible ici. 

TotalEnergies et la Compagnie des Bois du Gabon (CBG) s’associent pour développer un nouveau modèle de gestion forestière associant la production durable de bois, la préservation de la biodiversité et la séquestration pérenne du carbone. TotalEnergies devient le premier partenaire de la CBG en acquérant 49 % de ses parts auprès de Criterion Africa Partners.

La CBG est un acteur de référence du secteur forestier gabonais, reconnu pour sa gestion responsable et durable de 600 000 hectares de forêts, certifiée selon les meilleurs standards internationaux du Forest Stewardship Council (FSC®), ainsi que pour sa contribution à la protection de la biodiversité.

Le modèle de gestion forestière qui sera mené par les deux partenaires permettra de développer un nouvel équilibre entre, d’une part, une production de bois durable transformé localement alliée à la séquestration du carbone et, d’autre part, la production de crédits carbone associés, grâce à la réduction de l’impact des activités forestières, le reboisement, l’agroforesterie et la conservation de forêts naturelles. Ce nouveau modèle s’inscrit dans la vision du « Gabon Vert » des autorités gabonaises, la stratégie de développement du pays mise en place pour une gestion durable de ses ressources naturelles au bénéfice des populations, et dans la politique climatique du pays.

« Nous sommes heureux de nous associer à la CBG pour accompagner l’évolution du secteur forestier gabonais. Il s’agit d’un secteur économique clé pour le pays et nous contribuerons à développer ses capacités de séquestration du carbone, selon les meilleurs standards internationaux. Ce partenariat est innovant par sa nature et son ambition, » a déclaré Nicolas Terraz, Président Exploration et Production chez TotalEnergies. « Nous sommes par ailleurs particulièrement heureux, au Gabon, d’étendre notre activité à la gestion forestière raisonnée et durable, après plus de 90 ans d’investissements et d’activités économiques dans l’exploitation des ressources d’hydrocarbures du pays. »

« Le changement climatique, la perte de nature, appellent l’action. C’est une ambition à l’échelle du temps long et il faut repenser certains modèles, remettre en cause, innover. Les forêts sont d’une importance cruciale dans la lutte contre le changement climatique. Il est nécessaire d’anticiper, d’être progressiste, de relever les défis pour les populations, le Gabon, la biodiversité et le climat, » déclarent Hubert et Guillaume Fenart, Dirigeants de la CBG. « L’arrivée d’un acteur majeur comme TotalEnergies permettra la croissance des activités de la CBG et le développement d’actions carbone à grande échelle dans le cadre de la Loi Climat gabonaise. » 

Le Gabon possède d’importantes aires protégées. Un potentiel naturel qui a été récemment mis en valeur par  l’ancien président des Etats-Unis Barack Obama dans la série documentaire « Our Great National Parks », documentaire consacrés aux plus beaux parcs nationaux de la planète.

Dans les premières minutes du premier épisode de  « Our Great National Parks », c’est le parc national Loango, site naturel côtier du Gabon englobant le lagon d’Iguela, qui est à l’honneur.

De fait, ce documentaire rend hommage au positionnement exceptionnel du Gabon, qui entraîne ainsi dans son sillage l’ensemble des partenaires localisés au sein et dans le pourtour du complexe de Loango. C’est bien dans ce contexte d’excellence qu’un projet tel que le Prolab révèle sa mission qui est de protéger les grands mammifères (éléphants, gorilles, chimpanzés, panthères, buffles, antilopes…).  Ce projet s’exerce dans le cadre du plan d’action national pour la protection de la faune, une convention de collaboration tripartite qui a été signée en 2008 et renouvelée en 2015, entre le Ministère des Eaux et Forêts, le WWF et la Compagnie des Bois du Gabon (CBG).  Ce Partenariat-Public-Privé exemplaire dispense de la sensibilisation auprès des populations riveraines, e la surveillance de la chasse et des évaluations sur le terrain.

« Au WWF, nous rêvons d’une planète où l’homme vivra en harmonie avec son milieu naturel.

C’est pourquoi, nous œuvrons pour le respect des droits des communautés et pour la préservation des paysages écologiques menacés.

Il s'agit d'une tâche complexe, qui nécessite que tous les êtres humains soient unis, et que nous travaillons ensemble.

Les partenariats jouent donc un rôle clé dans les efforts du WWF afin de mobiliser l’ensemble des parties prenantes. Il est plus qu’évident, que la gestion durable des ressources naturelles est obtenue grâce à la collaboration entre plusieurs partenaires extraordinaires, notamment les gouvernements et les entreprises, les donateurs individuels et les communautés locales.

C’est dans cette perspective qu'un Partenariat Public-Privé (PROLAB) entre l’administration des Eaux et Forêts, CBG et WWF fut mis en place en 2008. L’objectif de ce partenariat est de mettre en place un dispositif multi-acteurs de gestion durable des ressources naturelles fauniques, au bénéfice des communautés riveraines de la Concession Forestière sous Aménagement Durable (CFAD) de CBG ».

En 2012, l'Assemblée générale des Nations Unies a proclamé le 21 mars Journée internationale des forêts. Cette journée est l'occasion de célébrer la forêt dans sa diversité et de faire prendre conscience de l’importance des différents types de forêts.

Ce jour-là, les pays sont invités à engager des efforts aux niveaux local, national et international afin d'organiser des activités autour des forêts et des arbres, par exemple des campagnes de plantation d'arbres. Chaque année, la Journée est consacrée à un thème particulier décidé par le partenariat de collaboration sur les forêts. 

https://www.fao.org/international-day-of-forests/fr/ 

L'objectif du « panneau d'affichage » d'informations forestières de l’UNECE FAO  est de rassembler toutes les nouvelles du secteur forestier en un seul site : des rapports sur les forêts, des nouvelles publications et des événements à venir.

Ce fameux website vient de reprendre les travaux menés par les équipes de la CBG depuis la forêt, la logistique, la transformation et le marketing sur le projet GOMBE BY CBG de promotion du Gombé.

C’est une fierté et un encouragement !

Lien du forest information billboard 3-2021

L’objectif global de ce projet supporté par le PPECF est de garantir la viabilité économique d’une essence abondante permettant la survie des systèmes de gestion responsable en Afrique centrale. La diversification d’essences à proposer sur les marchés, devient une nécessité. Il en va de la survie économique des entreprises certifiées dans le bassin du Congo et sur le terrain, de la pérennisation du modèle concession sous gestion responsable (durable) selon les principes du FSC®. Le marché du bois est de plus en plus contraint par les normes et les justifications techniques. Une démarche promotionnelle entreprise par la CBG depuis 5 ans, a démontré que le Gombé présente un très fort potentiel.

A cette fin, plusieurs objectifs spécifiques ont été définis pour cadrer l’action de manière stratégique : 

• Faciliter la mise sur le marché du Gombé, issu de forêts gérées durablement et dont la ressource est garantie en quantité et renouvelabilité ;

• Communiquer aux industriels et consommateurs les véritables propriétés du Gombé ;

• Améliorer l’approche marketing de ce matériau.

Le commerce de cette essence ne peut donc que s’accroître, s’il est accompagné de données optimisées, sur ses caractéristiques, attestées par des laboratoires reconnus, ou à travers des tests d’emploi à partir desquels les industriels pourront s’appuyer, en toute confiance.

• Le CIRAD (Centre de coopération internationale de recherche agronomique pour le développement) est un organisme qui poursuit les travaux de caractérisation des essences forestières entrepris par le CTFT (Centre Technique Forestier Tropical) depuis 1924. Il dispose d’une base de données très riche et diversifiée, d’experts reconnus et d’un équipement de laboratoire conséquent. Ainsi le CIRAD effectuera des tests comparatifs entre les trois espèces.

• Le FCBA quant à lui, est le Centre Technique Industriel du Bois en France. Il héberge le BNBA (Bureau de Normalisation du Bois et de l’Ameublement) qui siège dans tous les comités de normalisation européens et internationaux. A cet effet, il s’est équipé d’un matériel de laboratoire adapté permettant d’attribuer des agréments ou certifications spécifiques à certains usages et internationalement reconnus. Ce laboratoire effectuera des tests de collage, suivant la norme XP CENT/TS 13307-2, afin de vérifier l’aptitude du Gombé pour la certification de collage CTB LCA.

• Le laboratoire SHR (Stichting Hout Research) est engagé dans la recherche scientifique appliquée sur l'utilisation du bois et sa transformation en d'autres matériaux et produits. Notamment, il effectue des tests permettant au SHK d’accorder une certification KOMO des éléments collés industriellement en bois sur la base du référentiel BRL - ERM 4000 / URL Historic carpentry 4001.

• Enfin, la société Termolegno assiste les industriels situés dans plus de 60 pays depuis 1994. Elle est spécialisée dans la conception, la production et l'installation de machines pour le séchage, la vaporisation et le traitement thermique. La société Termolegno est reconnue, dans le monde entier, parmi les plus grands fabricants de séchoirs pour l'industrie du bois de première transformation. Cette société procèdera donc à des essais de séchage.

En cherchant à garantir la viabilité économique du Gombé, les activités proposées visent à pérenniser le système de gestion durable des forêts mis en place par la société CBG. Cela implique également la sécurisation des emplois et bénéfices socio-environnementaux associés à ces activités.

La promotion d’une essence tropicale abondante à un coût modeste peut également déboucher sur le développement d’une filière de transformation locale. 

8th FSC Congo Basin Community Newsletter - July 2021.

Website of FSC Nederlands

https://nl.fsc.org/nl/tropisch-hout/congo-basin-community

L’acronyme LKTS signifie : Lesser Known Timber Species que l’on pourrait traduire en français par essences moins connues… du marché.

Le bureau néerlandais du Forest Stewardship Council (FSC®) a diligenté une étude sur le développement de l’usage des essences de bois moins connues (LKTS) sur le marché européen. Cela a abouti à un important travail d’analyse des menaces et des opportunités qui décrit l'environnement pour des espèces de bois moins connues sur le marché européen. La recherche a porté sur 9 essences de bois de la région du bassin du Congo, dont le gombé.

La recherche a été menée par Tijmen Hennekes, un étudiant diplômé de l'Université des sciences appliquées Van Hall Larenstein a qui il a été décerné un Bachelor en foresterie internationale et gestion de la nature.

Les principales conclusions du document de recherche :

• Il existe une forte demande de solutions durables sur le marché européen. Le bois tropical pourrait être la réponse à cela, à condition que l'image générale du bois tropical issu de sources durables s'améliore.

• L'analyse des flux commerciaux européens montre qu'il existe une demande pour le bois tropical qui n'est actuellement pas utilisé, cela indique qu'il existe des opportunités pour le développement du marché LKTS.

• Okan et Fraké/Limba ont fait leurs preuves sur le marché européen des bois tropicaux et sont désormais largement acceptés. 

• Les essences de bois Movingui, Kosipo, Limbali, Omvong/Eyoum, Gombé, Olon montrent chacune leur propre potentiel pour réussir sur le marché de l'UE. 

• Des projets pilotes avec des essences de bois moins connues peuvent générer des cas de référence pour le marché, qui peuvent être communiqués tout au long de la chaîne de valeur des bois tropicaux en tant que matériel promotionnel. Cela stimulera probablement la demande de LKTS du bassin du Congo.

Le travail de recherche approfondi, bénéficiant du soutien du PPECF, mené sur le Gombé, depuis la forêt jusqu’aux laboratoires (SHR – Termolegno – CIRAD – FCBA) a été souligné par le jeune chercheur.

CBG félicite Tijmen Hennekes pour cet accomplissement.

Pour plus d'informations merci de prendre contact :

Tijmen Hennekes

T : +31 (0)30 276 7220/ +31 (0)6 462 270 89

E: t.hennekes@fsc.nl

W : www.fsc.nl

L’AFD a publié il y a quelques mois un rapport analysant le rôle des concessions forestières dans la conservation de la biodiversité et le développement local.

Plus de la moitié des forêts denses humides du bassin du Congo sont aujourd’hui dédiées à la production industrielle de bois et sont attribuées à des concessions forestières. Depuis les années 1990/2000, les concessions des pays du bassin du Congo ont l’obligation légale de mettre en œuvre un plan d’aménagement forestier (PAF) ; mais en 2010, seulement environ la moitié des concessions en activité avaient mis en place un PAF. Au même moment, environ 1/3 des forêts aménagées étaient certifiées FSC.

Alors que l’efficacité de l’aménagement des forêts et de la certification pour contrer la déforestation et préserver les écosystèmes forestiers fait débat, l’AFD et le FFEM ont mené une étude pour identifier et mesurer les effets des PAF sur la déforestation entre 1990 et 2010.  La déforestation dans les concessions aménagées a ainsi été comparée à la déforestation dans des concessions de caractéristiques similaires mais non aménagées.

L’étude a permis d’observer que les trois quarts des pertes forestières se situaient en dehors des unités de gestion forestière, avec un taux de déforestation particulièrement faible dans les parcs nationaux et les concessions forestières (inférieur à 0,6 % en 10 ans). Globalement, la déforestation est majoritairement observée à petite échelle avec pour cause principale directe l’agriculture sur brûlis, ainsi que la collecte de bois de feu, la carbonisation artisanale et l’exploitation artisanale de bois d’œuvre.

Les résultats ont montré que la déforestation est statistiquement plus faible dans les concessions aménagées depuis 5 ans au minimum, lorsqu’on les compare à des concessions similaires non aménagées. En revanche, aucun impact statistiquement significatif des PAF n’a été observé sur le court terme. Ce résultat doit attirer l’attention sur le fait que le PAF s’inscrit dans une perspective de moyen à long terme, nécessitant plusieurs années pour produire un effet sur la déforestation. Les interventions visant à encourager la mise en œuvre de PAF et de certification forestière devraient être ainsi  évaluées sur des intervalles temporels longs.

Alors que ces travaux portent sur la période 1990-2010, période durant laquelle peu de concessions étaient aménagées dans le bassin du Congo, il serait intéressant de prolonger les analyses du rapport et d’étudier si l’on observe une réduction de la déforestation dans les concessions ayant validé leur PAF plus tardivement. Il serait aussi opportun d’étudier s’il y a une réduction supplémentaire de la déforestation lorsque l’aménagement est évalué sur des périodes plus longues.

En outre, l’aménagement des forêts et la certification forestière apportent d'autres bienfaits comme la préservation de la biodiversité et l’amélioration des conditions de vie des populations locales. Les travaux futurs devraient donc documenter les autres impacts potentiels des PAF et de la certification dans le bassin du Congo et observer si la réduction de la déforestation s’accompagne ou non d’amélioration pour les autres dimensions de développement et de conservation.

Pour consulter la synthèse de l’étude et télécharger le rapport complet cliquez ici.

Source : Timber Trade Federation

Le bois est le seul matériau de construction véritablement durable et renouvelable. En choisissant de construire avec du bois durable, les entreprises contribuent à préserver et à faire croître les forêts du monde et à lutter contre le changement climatique.

🌎 Les arbres captent le CO2 et le stockent sous forme de carbone.

🏡 Lorsque les arbres deviennent des produits du bois, le carbone reste dans les produits du bois.

🌳 Davantage d'arbres sont plantés et la taille de notre puits de carbone forestier augmente.

Pour chaque mètre cube de bois utilisé dans la construction, une tonne de dioxyde de carbone est absorbée et stockée. Cela signifie que même après le transport, le bois aura souvent une empreinte carbone négative.

En savoir plus : 

https://ttf.co.uk/sustainability/

LIFECYCLE DATABASE

Bien que la quantité d'échantillons et d'espèces soit relativement faible, les données acquises constituent une base d'évaluation pour évaluer les indications d'origine géographique de certains produits forestiers dont les contreplaqués et les lamellés du Gabon. Les différences dans les rapports isotopiques du soufre des échantillons de référence d'okoumé et de dacryodes provenant des concessions forestières de Precious Woods Group (PWG) et de la Compagnie des Bois du Gabon (CBG) suggèrent que la classification de l'origine à l'échelle régionale peut être réalisée avec une fréquence suffisamment élevée de collecte d'échantillons de référence. Cette étude a permis d'établir le nombre minimum d'échantillons de référence (cinq par espèce et par site) requis pour tenir compte de la variance de la distribution isotopique sur un même site d'échantillonnage. La faible fréquence d'échantillonnage par site et le nombre limité d'échantillons signifient que l'étude de l'hypothèse de la ligne Dunbar n'a pas été possible à cette occasion. En outre, un échantillonnage à plus haute résolution des espèces cibles, y compris l'okoumé et les dacryodes, permettra d'aborder cette comparaison si nécessaire car il peut permettre une allocation plus efficace des ressources d'échantillonnage de référence. Un échantillonnage plus poussé des bois de la famille des Burséracées sous les tropiques pourrait permettre un modèle global pour vérifier leur origine géographique.

https://worldforestid.org/2020/11/09/protecting-forest-in-gabon-with-stable-isotope-testing/

Charger le rapport complet ici : “Stable Isotope Ratio Analysis of timber, Gabon”

Les forêts tropicales contiennent une multitude d'essences de bois et un grand nombre d'entre elles ont une valeur commerciale potentielle.

Il est urgent de diversifier le marché des essences de bois en commercialisant de nouvelles essences issues de forêts bien gérées. 

Sources: 

https://www.lesserknowntimberspecies.com/

http://www.fao.org/forestry/communication-toolkit/en/

CBG rénove les systèmes d’aspirations des sciures.

Ces nouveaux équipements vont permettre :

- Un meilleur confort de travail pour les opérateurs;

- Une optimisation des rendements;

- De la création de valeur;

- Une plus grande satisfaction client.

CBG est fière d’offrir à une clientèle exigeante des produits d’excellence « Made in Gabon » suivant le référentiel international FSC®.

Commandé par la municipalité d'Oldambt, dans la province de Groningen et Blauwestad et en collaboration avec Strukton Civiel, Oosterhof Holman et Wijma Kampen B.V., le plus long pont cyclable d'Europe est en cours de réalisation.

Avec une longueur de 800 mètres, le pont « De Blauwe Loper » sera un pionnier du genre, également dans le domaine de la construction circulaire et bio.

La construction du pont a commencé au début de cette année et les travaux ont maintenant progressé. De nombreux tronçons de ce pont en bois d’Azobé ont maintenant été mis en place par Wijma sur la sous-structure.

La travée principale de 42 ml qui sera jetée au-dessus de l’autoroute A7 pèse env. 90 tonnes et fait 3,5 m de large entre les balustrades. Le chargement s’est fait via une barge depuis Kampen pour être acheminé jusqu’à Winschoten par transport fluvial. 

Ce pont en bois Azobé a été fourni par Wijma depuis son ingénierie jusqu’à sa production.

CBG est fière d'avoir participé à la fourniture des ces Azobé 100% FSC® made in Gabon.

Une nouvelle recherche (https://www.nature.com/articles/s41586-020-2686-x) démontre que laisser repousser naturellement les forêts pourrait être un moyen de lutter contre le changement climatique. 

Des experts du WRI, de The Nature Conservancy et d'autres institutions ont cartographié les taux potentiels de carbone capturés à partir de la «repousse naturelle des forêts», méthode de restauration distincte de la plantation active d'arbres, où les arbres peuvent pousser sur des terres préalablement défrichées pour l'agriculture et à d'autres fins.

Les résultats, publiés dans Nature et disponibles sur Global Forest Watch, montrent que les forêts qui repoussent naturellement ont le potentiel d'absorber jusqu'à 8,9 milliards de tonnes métriques de dioxyde de carbone de l'atmosphère chaque année jusqu'en 2050, tout en préservant les prairies et les niveaux actuels de production alimentaire.

Cela équivaut à absorber 23% des émissions mondiales de CO2 de l'atmosphère chaque année.

Cela s'ajoute à la séquestration du carbone déjà assurée par les forêts existantes, qui absorbent actuellement environ 30% des émissions de C02 chaque année.

Les espèces végétales et animales disparaissent régulièrement à travers le monde en raison de l'activité humaine. Une nouvelle étude d'envergure dirigée par l'IIASA suggère que sans une action ambitieuse et intégrée combinant des efforts de conservation et de restauration avec une transformation de notre mode d'alimentation, une inversion de la tendance ne sera pas possible avant 2050.

La biodiversité - la variété et l'abondance des espèces, ainsi que l'étendue et la qualité des écosystèmes qu'elles habitent - décline à un rythme alarmant depuis de nombreuses années. Il est clair que nous ne pouvons pas permettre à la tendance actuelle de se poursuivre. Si c'est le cas, il ne restera tout simplement pas assez de nature afin que les générations futures puissent en bénéficier. Si des objectifs ambitieux ont été proposés, des questions pratiques telles que l’alimentation de la population humaine croissante de la planète pourraient rendre difficile la réalisation de ces objectifs.

Article complet ici : https://scitechdaily.com/bending-the-curve-of-biodiversity-loss-ambitious-conservation-and-restoration-efforts-required/

Les forêts sont au coeur des enjeux environnementaux, sociaux et économiques qui marqueront notre futur. 1,6 milliards de personnes en dépendent directement pour leur subsistance ; elles concentrent 80% de la biodiversité terrestre, sont un facteur essentiel de régulation du climat, épurent l’eau que nous buvons et l’air que nous respirons. Elles portent également des valeurs émotionnelles, culturelles et sont source de bien-être. Les forêts sont indispensables à la vie.

Article FSC® France complet ici :  https://fr.fsc.org/fr-fr/actualites/id/482

Afin de préserver la santé de ses collaboratrices et collaborateurs, et conformément aux directives décrétées par le gouvernement gabonais, la CBG ainsi que CBPG ont mis en place une série d’actions organisées suivant un plan précis.

Le plan d’urgence COVID-19 de la CBG concerne l’ensemble du personnel de l’entreprise. Il s’applique également aux sous-traitants (location de matériel avec chauffeur) et aux prestataires de service (gardiennage, entretien, travaux de construction, maintenance, électricité, …). 

Il concerne les bureaux de Port-Gentil, la scierie, le parc à bois de Bon Abri et les sites forestiers isolés (Rabi, Douengui et Peny). 

Le préventif et les gestes barrières restent primordiaux afin de garantir la santé de toutes et tous.

Comme précisé, il est de la responsabilité de tous de suivre les consignes définies dans ce plan d’urgence.

21 octobre 2019, Rome - L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a lancé un nouveau guide basé sur l'idée que les forêts sont une solution naturelle à l'eau potable pour tous.

Les bassins versants boisés fournissent 75% de l'eau douce pour la consommation humaine, et 90% des villes du monde dépendent d'eux pour leur approvisionnement en eau. Cependant, seulement 25% des forêts dans le monde sont gérées en tenant compte de la conservation de l'eau.

L'objectif de la nouvelle publication, Advancing the forest and water nexus - a development capacity guide, est d'aider les décideurs, les techniciens et les communautés locales à mieux comprendre le lien entre l'eau et les forêts et à les considérer de manière intégrée.

Les relations entre les forêts et l'eau ont un rôle important à jouer dans au moins neuf des 17 objectifs de développement durable (ODD), selon la publication.

Par exemple, la faim zéro (ODD 2) dépend de la sécurité de l'eau, qui dépend à son tour des forêts: elles interceptent l'humidité de l'atmosphère, aident à former des nuages et de la pluie, reconstituent les eaux souterraines et agissent comme des purificateurs d'eau naturels, fournissant de l'eau propre aux animaux et aux cultures .

L'accès à l'eau affecte également l'égalité des sexes (ODD 5), car ce sont les femmes et les filles qui sont le plus souvent chargées de le chercher. Prendre soin des forêts peut améliorer l'accès à l'eau, en réduisant le temps nécessaire à sa collecte.

Découvrez l'article complet sur le site de la FAO ainsi que le guide à télécharger

Les forêts sont des réservoirs de biodiversité. Découvrez comment la gestion responsable des forêts par le FSC® protège nos forêts africaines.

Découvrez l'article complet sur le site FSC® AFRICA en cliquant ici

Gerhard Dieterle est directeur exécutif de l'Organisation internationale des bois tropicaux (OIBT), une organisation intergouvernementale qui promeut la conservation des ressources forestières tropicales et leur gestion, utilisation et commerce durables.

Certaines des plus grandes entreprises et marchés mondiaux exigent des preuves que toutes les importations de bois ou de produits en bois de leurs fournisseurs proviennent de sources légales et durables. Des géants du commerce de détail tels que IKEA, Kingfisher et Carrefour ont promis de n'utiliser que du bois certifié et conforme à la loi. Alors que la loi Lacey aux États-Unis d'Amérique, le règlement de l'Union européenne sur le bois, la loi australienne sur l'interdiction de l'exploitation forestière et la loi japonaise sur le bois propre exigent tous des preuves de légalité.

Article complet ici sur le site forestnews.cifor.org 

Les éléphants, alliés climatiques des forêts africaines

En Afrique centrale, le déclin des éléphants de forêt réduit le stockage de carbone par les arbres, révèle une étude française publiée dans Nature Geoscience. Ce qui constitue un nouvel exemple des liens étroits entre changement climatique et chute de la biodiversité.

Découvrir l'article complet Reporterre en cliquant ici selon l'étude de Fabio Berzaghi

En plus d’offrir abri et ressources aux populations, la mangrove est l’un des écosystèmes qui stocke le plus de carbone. La protection de ces forêts de bord de mer est essentielle.

« Il existe trois raisons qui font de la mangrove un puits de carbone exceptionnel, explique Romain Walcker, ingénieur à EcoLab (laboratoire écologie fonctionnelle et environnement du CNRS et de l’université Paul Sabatier de Toulouse). Tout d’abord, le palétuvier est un bois dense, à croissance rapide. Quand on mesure la matière sèche par hectare (notre unité pour évaluer la quantité de bois présent), on obtient des chiffres plus importants que pour les autres types de forêts. » Alors que les forêts tropicales voisines, également constituées de bois denses, plafonnent généralement à 300 t de matière sèche par hectare, le chercheur a mesuré en Guyane des mangroves atteignant plus du double.

Aritcle complet du National Geographic  ici : 

Le WWF a récemment publié un document de synthèse regroupant les dernières recherches scientifiques démontrant que les concessions certifiées FSC® peuvent héberger nombre d'espèces, depuis les grands félins jusqu'aux insectes.  Ainsi, sur la base de deux études différentes, les recherches ont montré que les forêts tropicales sollicitées commercialement peuvent contribuer à la préservation de la faune sauvage lorsqu'elles sont gérées conformément aux normes FSC®. Le WWF a également créé un nouveau site Web offrant aux visiteurs une visite virtuelle d'une forêt certifiée FSC® pour découvrir certaines des espèces répertoriées par les chercheurs.

Plus de détails ici

Vous pouvez également retrouver le rapport complet ici

Extrait du rapport WWF: 

"EXPLOITATION COMMERCIALE DANS LES FORÊTS TROPICALES

L’exploitation commerciale fait partie intégrante de nos économies et fournit une vaste gamme de produits que nous utilisons au quotidien. C'est également une source importante de revenus dans différents pays forestiers tropicaux et constitue un moyen de subsistance pour de nombreuses personnes dans les zones où les opportunités économiques sont limitées. Près d’un tiers de la superficie des forêts tropicales du monde est destiné à la production de bois; environ 560 million de mètres cubes de bois rond industriel sont récoltés chaque année dans des forêts tropicales. Les méthodes contestables d’exploitation forestière ont des effets importants sur les forêts et la biodiversité qu’elles entretiennent. Cela endommage les habitats fauniques et réduit la capacité des écosystèmes forestiers à récupérer ou à fournir des services tels que l’eau potable, les médicaments traditionnels et d’autres produits forestiers non ligneux (PFNL). D'autre part, des concessions forestières responsables et gérées durablement peuvent aider à prévenir la déforestation en ajoutant de la valeur économique aux forêts, tout en servant également de corridors pour la faune ou de zones tampons autour des zones protégées.

GESTION DES FORÊTS ET CERTIFICATION 

La certification des forêts permet à une tierce partie indépendante de vérifier que les forêts de production sont gérées de manière responsable, y compris de manière compatible avec le maintien de la biodiversité des forêts en bonne santé. Le WWF considère que le Forest Stewardship Council (FSC®) est le plus crédible de ces systèmes de certification volontaire. FSC® reconnaît et promeut «une gestion forestière respectueuse de l'environnement, socialement bénéfique et économiquement viable». Les exploitations forestières certifiées FSC® doivent respecter des normes environnementales strictes, par exemple, conserver des forêts à haute valeur de conservation (HVC), limiter l'utilisation de produits chimiques, limiter la chasse, atténuer et réparer les dommages causés par les activités forestières."